lundi 3 août 2015

Comment recharger une cartouche 126?

Je ne saurais pas retrouver quand est-ce que j'ai promis sur ce blog de faire un tutoriel pour recharger une cartouche 126, mais ce jour est venu!


Qu'est ce que le format 126?

Les cartouches 126 ont été faites par Kodak pour gagner du temps et élargir son monopole dans le milieu des appareils photos. Ca pond des négatifs carrés de 28x28mm et donc les typiques photos carrées des années 70-80. En général c'était du bas de gamme dans des apapreils bas de gamme donc c'est vite tombé en désuetude et en 1996 je crois, le format a disparu, nous laissant orphelins de tout nos Instamatics, Agfamatics et autres appareils avec une fenêtre dans le dos.



Comment recharger une cartouche 126?

Le plus dur est d'ouvrir pour la première fois une cartouche 126, il faut être patient et y aller au couteau en essayant de ni la casser, ni se couper. Après elle sera facile à ouvrir et refermer.

Puis deux techniques s'offrent à nous:


La plus facile, et la moins drôle:


Concrêtement c'est bête: dans une cartouche 126 c'est un film de 35mm de large donc on peut y mettre nos pellicules 135, à la différence près que les perforations des 126 étaient que d'un côté et espacées de 30mm. 

Il suffit donc de boucher la fenêtre arrière avec quelque chose d'opaque (comme un morceau d'aluminium), puis de mettre l'équivalent d'une 12 vues (64cm) dedans. On scotche un bout sur le moyeu recepteur et on enroule toute la partie encore vierge dans le petit compartiment. On referme et voilà.


Pour prendre en photos, il convient de faire 4 déclenchements-avancements en occultant l'objectif avant de faire sa photo (puisqu'il y a plus de perforations que sur un film 126, l'appareil s'arme tout les 1/4 de photos environ.)



Avantages: Facilité / Possibilité de mettre 24 vues / Rapidité / Sûreté.
Inconvénients: Il faut armer 4x / Possibilité de superpositions / On sait pas où on en est.

La plus sportive, mais la plus jouissive quand ça fonctionne:

Il suffit de garder le papier opaque qui protégeait le film 126 dedans et d'enrouler son film 135 avec, (en scotchant un côté pour pas qu'il glisse dedans). Il suffit de bien regarder les repères quand on la déroule la première fois et c'est assez fastoche: un coin où ça débute, une fin. On scotche au début puisque le film va être tracté, pas à la fin (avec la courbure de l'enroulement il y aurait une différence de longueur qui se traduirait par un gros pli à la fin).

Encore mieux: le papier à des fentes longues à chaque vues. Elle servent à ce que la tige qui arme l'appareil aille dedans et se bloque dans la perforation. Or sur toute cette longueur, un film 135 a plusieurs perforations, et il se peut que la tige aille sur la première comme sur la deuxième ou la troisième perforation, chose qui va entrainer des superpositions partielles. Alors si on en bouche la moitié on a plus vraiment ce problème! (Mais il faut avancer doucement le film, sinon la tige va passer par dessus et on va sauter toutes les vues.)
Là on pourra utiliser l'apapreil comme avec une vraie cartouche 126!



Avantages: La vue du papier opaque qui avance dans l'appareil est jouissive! / On sait combien de vues on a fait / Pas de superpositions possibles.
Inconvénients: Plus difficile à mettre en oeuvre / Possibilité de sauter des vues.

Bon tout ça ça sent bon le déterrage parce qu'on va pas utiliser d'appareils sensationnels au piqué hallucinant, c'est plus pour jouer le 126. Mais il reste une chose à aborder:



Le format des photos:

Oui il y a des perforations en bas de la cartouche, sur la zone où il y a l'image! (Attention à la prise de vue, les perforations seront sur le HAUT de la photo.) 
Soit on reste sur du carré 28x28 et on garde les perforations (ce qui donne un certain style).
Soit on recadre en rectangle de 24x28.


Les deux N&B ont été faites avec mon Agfamatic.

Celle là avec le Veramatic

Parce qu'en 1987, sur du vrai 126, ça donnait ça avec l'Instamatic 177X :






mercredi 29 juillet 2015

Comment partager des photos avant internet?

Avant internet, les journalistes devait bien s'échanger des photos pour être les plus rapides. Alors dans les années 1970 on utilisait cette bestiole:


Un scanner à tambour que l'on branchait sur une ligne téléphonique ou à un téléphone à cadran, chaque tour de tambour permettait de scanner une ligne et d'envoyer les informations numériques vers un autre appareil. D'après Petapixel c'était super lent, il fallait compter 8 à 9 min par envoi de tirage noir et blanc, et minimum 26 min par image en couleur. Le tout doublait si on devait y envoyer à l'international.

Comme le montre la vidéo de l'appareil en action c'est aussi doux à écouter qu'un modem internet AOL. Ces machines, les UPI 16-S aurait été utilisées des années 1970 à 1991. 



Un peu comme internet aujourd'hui, on utilisait déjà les lignes téléphoniques.

Mais ce n'est pas le premier modèle, son ancêtre est le bélinographe inventé en 1908 par monsieur Belin. Qui mesure la variation de relief à la surface d'un tirage et transmet cette info sur un autre papier photo. Puis ça peut utiliser les ondes radios ou les lignes téléphoniques en 1920, puis on utilise une cellule photo-éléctrique qui lit les nuances de noir et blanc et les transcrit en fréquences aiguës ou graves. A la réception, une cellule illumine le papier photosensible qui à la fin devra être révélé comme pour un tirage normal. 



Un portable!

Dès 1924, des centres de bélinographes relient Paris, Lyon, Strasbourg et Bordeaux.


En 1933, il  devient portable en rentrant dans une valise de 17kg.


Selon wikipédia, il fallait en 1960, 12min pour un tirage noir et blanc 13*18cm.

Source et source.

Et n'oubliez pas mon nouveau blog:

vendredi 24 juillet 2015

Feux d'artifices et Islande

J'annonce officielement l'ouverture de mon deuxième blog! Alors pourquoi en ouvrir un autre alors que j'alimente celui là encore mois souvent qu'un erythréen en geôle? Parce que je pars un an en Islande! 
Et toc!

Ca sera l'occasion de mettre plein de photos sur la vie là-bas (toutes pas en argentiques vu que je vais avoir du mal à faire de l'argentique là haut mais j'en ferai!)

Allez voir ici:


Je pars là! Photo de la pellicule ci-dessous!

Mais revenons à l'argentique! Car j'ai pas fais grand choses mais quand même! J'ai enfin essayé les Superia 100 périmées de 2008 que j'avais acheté 2€ pièce au Danemark.
Bien ça marche! Rien de trançandant mais ça marche après être apssé au C-41.

Alors j'ai pas énormément de vues vu que je me suis essayé aux feux-d'artifices (ce qui est assez galère...) mais voilà ce qui s'est imprimé au travers de l'Olympus OM20.


Avec un Hoya polarisant.

En macro sur ma chemise ananas.


vendredi 10 juillet 2015

35x62 / Le plein format dans un 6x6

Mon moyen format c'est mon Lubitel, je l'aime beaucoup et à vrai dire à part le Brownie ou le Précidès je n'ai pas grand chose en 120. Mais un truc qui m'amuse toujours c'est d'enrouler un film 135 autour d'un axe 120 et de charger l'appareil avec, ça nous fait une photo de 35mm par 62mm. Bon il faut bien fermer la fenêtre inactinique de manière hermétique (j'y ai carrément scotché de l'alu par dessus).


Il en résulte des clichés avec les marquages des côtés du film (sauf si le film est bobiné) et avec les perforations. Bon c'est assez chiant à scanner mais c'est vraiment sympa à voir et en tirage ça déchire! ;)

Voilà mes dernières avec une HP5+ d'Ilford (400/27° ISO). Avec un film de 36 vues on fait 20/24 clichés et il avancer la molette d'un tour et demi sur les 4 premiers clichés puis diminuer progressivement jusqu'à 1 tour pour les dernières vues... Il y a des valeurs plus précises sur le net. 

Cadrer avec un Lubitel est une chose difficile, mais alors en plein format pour faire un format paysage c'est sportif...

Difficile de gérer le contraste avec les perforations.

C'est une rivière de pas plus de 15cm de large mais en couleur ç'aurait pu être pas mal en fait.


 J'ai quelques entrées de lumières mais je ne sais pas doù elles viennent. En couleur je n'en avais pas eu.

Prise à minuit trente pendant 5min30.

Oui le cadrage du scan est pas beau mais le film n'étant pas toujours droit sur le mètre soixante qu'on déroule la photo n'est pas toujours parfaitement rectangulaire ou même droite.

Cette partie de l'Allier est un peu moins dangereuse quand on à un appareil autour du cou.

Je suis assez agréablement surpris de la netteté pour une pose de 10s.



vendredi 19 juin 2015

Brownie Flash et Ektar

Il semblerai que mon Brownie ait quelques entrées de lumières mais bon ça a son style.






vendredi 20 mars 2015

Photos sur toile

Pour ceux qui sont plus intéressés par l'aspect technique de l'utilisation d'une émulsion photo-sensible, je vous conseille plutôt mon article de décembre 2013 : Emulsion photosensible qui est à l'origine de bien la moitié des visites de mon blog... pour pas dire 90% avec le Brownie Flash.

Quoiqu'il en soit j'ai décidé de refaire trois toiles suite à mon voyage au Danemark qu'il m'a fallu rendre photosensible. Toujours avec le même pot d'émulsion qui dort dans le bac à légumes.

Je ne fais pas d'images lors du travail de labo mais devant l'euphorie collective sur ce produit je pense que c'est nécessaire.

Pour refaire court: j'avais besoin de 23g d'émulsion (qui est extrêmement gélifiée et longue à fondre) et 4 gouttes de durcisseur que j'ai laissé chauffer sous lumière inactinique indirecte. Oui je précise car j'ai eu un retour négatif comme quoi le résultat était tout noir... c'est PHOTOSENSIBLE putain! Il faut JAMAIS ouvrir le pot à la lumière!


C'est une gelée très compacte pas facile à prélever.


Après avoir attendu assez de temps pour écouter presque un album de Dalida et d'Abba l'émulsion est liquide (et mélangée au durcisseur!), il faut vite la "peindre" parce que ça refroidit et durcit vite.

Une fois la sensibilisation réalisée faut que ça sèche et donc trouver un endroit dans le noir absolu où les laisser. Bon en jouant avec des sacs poubelles pour peut faire le noir partout finalement, mais je dois avouer que mes manipulations se font dans des conditions de fortunes pour l'exigence que ça a.


Et surtout je me répète: ne pas oublier de tartiner une feuille pour les tests d'exposition sous l'aggrandisseur.

Au final je n'ai pu mettre qu'une couche. Bon on verra mais normalement c'est sensé être très couvrant.

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ELLIPSE DE 11 JOURS
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Bref... Après coup il ne faut pas mettre qu'une couche... et prendre un papier épais pour les tests ou du carton (ou le dos d'une photo inutile c'est adéquat)... bon vous comprendrez que j'ai foiré mes toiles. Au final la grande qui est loupée je l'ai recyclée en toile récapitulative du voyage au Danemark... comme celle de Berlin dans le dernier post qui est aussi loupée mais au milieu de tout ça passe bien. =)


Et ouais on voit les traces de pinceau (les contours trainés c'était volontaire), le manque de contraste est abominable avec cette sous expo flagrante... bref de tout les essais fait avec cette fournée, il faut au moins une couche supplémentaire pour avoir un bon noir. Je pensais plutôt craindre l'inverse mais hé.

mercredi 18 février 2015

Legos og vikingeskibenes Danmark

Je m'en reviens d'un voyage innoppiné au Danemark, entre København (Copenhague) et Roskilde (l'ancienne capitale), où je me suis chargé de brûler quelques films...



Mise en revue de l'artillerie:

  • Olympus OM 20 avec les Zuiko 28mm/50mm/100mm/200mm. (Oui je vis de dons de riches) chargé en Tri-X 400 puis en Kentmere 400.
  • Polaroid Land 330 chargé en défunte FP3000b (2 packs qui m'ont valu une attention toute particulière à l'aéroport)
  • Holga 3D 135 qui n'a pas pu servir à cause du mauvais temps. 
Donc au final que du noir et blanc, c'était pas très risqué quand on prévoit de partir au Danemark en février, j'avais mon Holga en diapo ... mais en 100/21°ISO, impossible de faire de la photo. Puis surtout que là-bas à 16h en 400 à 2,8 ça ne suffit plus et à 17h il fait nuit.

Bref, tout ce beau monde a été développé à l'Atomal 49 en (1+1) (11min12 pour la Tri-X et 15min pour la Kentmere). Pas encore de tirages de faits mais ils sont prévu pour cette semaine, surtout les toiles peintes à l'émulsion photosensible et un collage par dessus comme j'avais fait en revenant de Berlin.

Trêve de bavardages, voilà comment c'était à travers l'OM20. Je mettrai les retours du Polaroid plus tard. :)
Arrivée au København Lufthavn, il fait beau, ça sera la dernière fois. Chose qui m'a surpris: le soleil est rasant à 15h.

Jour n°2. Un artiste de rue sur Strøget (rue piétonne commerciale).

Rien d'époustouflant si ce n'est l'architecture et la poussière que j'ai laisé dans le ciel, mais ce qui est impressionnant à mes yeux c'est qu'elle est faite au 200mm entre f/4 et f/8. Bonne bestiole ce Zuiko! ;)

Børsen, la bourse de Copenhague, plus en activité, mais toujours avec ses 4 dragons dont les queues font le toit.
Jour n°3: voyage en train jusqu'à Roskilde et son fjord, ancienne capitale du royaume Danois.




Domkirkes Roskilde. La cathédrale des rois du Danemark, toute en briques, prise au 28mm et ça commençait à être limite pour rentrer dans l'objo. Elle est classée à l'UNESCO.

Le musée des bateaux vikings (Viingeskibenes museum) a les pieds dans l'eau.




Interieur de la cathédrale.

Jour n°4

Les joueurs de Lur (Lurblæserne), qui selon la légende, joueraient du Lur à chaque fois qu'une vierge passerai sur cette place (celle de la Mairie). Mais inutile de dire qu'en environ un siècle ils n'ont toujours pas joué. Derrière c'est la tour astronomique de la mairie ou "Maison Rouge" (Rådhus) du fait qu'elle est en brique comme presque tout le sbâtiments là-bas.

Relève de la garde royale à Amalienborg.

Baraquements militaires du plus vieux bastion fortifié encore en activité: Kastellet. La rue principale est publique, les bâtiments sont d'un rouge sombre en accord avec le Dannebrog, le drapeau danois.

La fameuse petite Sirène d'Andersen, en train de mourir en attendant son amour pour lequel elle se transforme en humain alors que lui, s'en est trouvé une autre. Belle histoire non?

Les maisons colorées de Nyhavn! Bon de toute façon il faisait gris et il était 16h passé donc en noir et blanc c'est pas plus mal.

Jour n°5 et dernier. Visite du musée géologique de l'université après les serres tropicales. Dedans il y a une colléction de minéraux impressionnante et plein de météorites.

Les photos sont interdites dans les endroits les plus extravagants de Christiania mais là on peut, et c'est quand même un endroit magique.