mardi 1 décembre 2015

Qu'es aquò la Lomographie?

Gros sujet tendu et houleux chez les argenteux qui finit toujours en combat de chaises, je vais essayer de pondre une analyse objective de la Lomographie. Parce qu'au final, beaucoup de problèmes sont soulevés par ces mots et tous sont enfouis par la peur du débat. Mais je vais y venir.

Je vais mettre toutes mes photos qui collent avec ce mouvement pour ilustrer.
Ici, un développement croisé, très populaire chez les lomographes.

Simplement comment dire?

La Lomographie est un mouvement crée de toute pièces pour désigner le fait de prendre des photos argentiques expérimentales pour des buts artistiques ou esthétiques. C'est quelque chose qui s'accole fortement aux tendances hipsters qui ont balayé les pays développés ces dernières années.
Des poussières et des fuites de lumières. La Brownie Flash peut être un bon partenaire.

Je sens venir le conflit rien qu'à la vue du mot hipster, mais... allons-y: "En quoi y a-t-il polémique?"

Effectivement, la communauté argentique comme toute communauté ne vois pas d'un bon oeil le changement quand il s'éloigne de la qualité ou de la tradition. Mais en fait, cette part "hipster" n'est pas vraiment décriée, il faut se l'avouer, les argenteux font généralement la part belle au vintage alors à qui la faute.

Toujours au Brownie Flash, un problème de développement et une balance du constrate très anormale fait tout de suite plus exotique.


Poussières, flou et vignettage: gros lot! Kiev 30M et films Svema. Ah oui, plus le film est vieux, rare et pourri, mieux c'est. Je ne parle pas de ceux qui traitent leur film à l'urine.


Non. Le problème vient du fait que ce mouvement est très très lié à une marque dénomée Lomography. Crée en 1992 par deux étudiants viennois qui ont trouvé ça drôle de jouer avec des appareils bon marchés de l'est dénichés dans des brocantes, la firme n'a pas vraiment eu un gros succès. Mais les années 2000 et surtout à partir de 2010, le retour au vintage les a boosté comme pas possible. Ils ont racheté des brevets d'appareils de la firme soviétique LOMO (qui leur a donné leur nom) puis d'autres brevets pour refaire les appareils à leur sauce. Ainsi plein de copies d'appareils bas de gamme en général tout plastique et sans trop de réglages se retrouvent sur la marché. Leurs prix sont ahurissants, les accessoires sont multiples et les pellicules sont des lots d'invendus rebadgés.

Inverser la lentille du Brownie Flash est in! (Perso c'était une erreur, ça m'a flingué pas mal d'image d'ailleurs.)


Le red scale est aussi à la mode (mettre un fil à l'envers)

Si ce n'était que ça ça passerait, mais cette firme tient à développer sa propre mode et lance une politique de propagande monstrueuse avec des boutiques "hypes", des règles imprimées partout, un site de partage spécialisé qui ressère les liens et l'appartenance, de l'hébergement de blogs allègrements orientés pour faire vendre et servir de pubs... Bref de l'impérialisme au plus au niveau qui a tendance à faire vomir les esprits conscient et a créer une armée de "photographes" riches qui achètent juste des conneries tout plastique, des films rebadgés hors de prix et balancent une montagne d'images "authentiques" sur le net. En général le manque d'humilité est l'aspect le plus énervant.

Les coups de machine à écrire c'est inventé par moi. J'espère que ça deviendra une mode! (C'est un film que j'ai eu en achetant des cartouches vides.)

Red scale.

Fuites de lumières!

Maintenant la firme produit même des objectifs qui se fixent sur des appareils communs, ainsi une des dernière fantaisie était de monter un de leurs objectif dégueu sur ... des Leicas. (Ca fait grincer les dents.) Mais il y a aussi la fabrique du Petzval, un objectif pas pratique qui date d'il y a plus d'un siècle et dont la copie vaut affreusement cher. Il y a aussi l'instantané qui est touché avec le lancement des Lomo Instant qui mangent du film Instax. C'est plutôt pas mal mais terriblement cher: le prix d'un MF avec objo et dos sur les sites de revente.

Des couleurs saturées et une qualité de merde. Le film Rollei Digibase CN 200 Pro devrait en ravir certains.

La surexposition est parti-intégrante du mouvement aussi! Par erreur j'ai eu un chat en trèfles. Par chance la diapo était correctement exposée.

Le plein format aussi c'est classe et j'en suis un grand partisan par ailleurs. Ici c'est du Adox Color Implosion dans le Lubitel, une bonne combinaison pour des résultats rétros. Si ça vous interesse j'ai un article dessus.

La polémique est donc là. La peur d'une bande de riches, abrutis, vantards, qui ne jurent que par cette mode de l'obsolète à but unique. (Sans prendre de position dans un autre débat c'est un peu le combat des PC et des Apple. A la différence qu'Apple essaye de balancer l'argument de la qualité.)

Quels sont les règles de la Lomographie?

  1. Emporte ton Lomo où que tu ailles.
  2. Utilise-le à n'importe quel moment — jour et nuit.
  3. La lomographie ne fait pas intrusion dans ta vie, elle en fait partie.
  4. Essaie la prise de vue sans viser.
  5. Approche-toi au plus près des objets que tu veux lomographier.
  6. Ne réfléchis pas.
  7. Sois rapide.
  8. Tu n’as pas à savoir à l’avance ce que tu prends en photo.
  9. Ni par la suite.
  10. Ne te préoccupe pas des règles !

Pour analyser ça à la va vite, les  1, 2, 4, 6, 7, 8, 9 sont des phrases qui ne sont là que pour inciter à consommer du film de manière déraisonnable. (Qu'il faut développer au prix d'or et qui vaut déjà une blinde.)

Les 1, 3 sont directement un appel à faire de la pub.

Les 1, 2, 3, 6, 7, 8, 9, sont juste les ordres totalitaires les moins déguisés de l'histoires, même en Corée-du-Nord ça passerait pour du foutage de gueule.

Et la 10 là dedans? Bah c'est la meilleure manière de faire passer la pilule chez les jeunes, le "Non je déconne!" qui abaisse immédiatement la garde, alors que ces phrases qui sont là et vues n'en disparaissent pas moins, non, elles ont le champs libre maintenant. Et puis quoi de plus fédérateur chez les jeunes de dire "Rebellez-vous! Ne suivez pas les règles!". Ca pue la dictature à plein nez. Mais c'est également la technique d'Impossible...


Kodak Gold périmée est cuite au soleil trouvée dans une brocante mise dans un précidès pour des pose longues. Alors là j'ai la barbe, la chemise à carreaux, l'iPhone et le café starbucks qui me poussent dessus.

Et sinon il y a des aspects positifs ou pas du tout?

-Ca fait vendre du films chez les autres marques qui sont souvent en déclin.
-Beaucoup de personnes s'initient à la photo par ce mouvement et vont plus loin dans l'argentique après.
-Les labos ne ferment plus aussi vite grâce à la demande de développement, majoritairement en couleurs, mais également en noir et blanc.
-Les diapos sont populaires chez les lomographes et ça retarde leur mort (jusqu'à la résurection de Ferrania qui viendra comme le Christ.)
-Ils répendent l'idée que l'argentique n'est pas mort (sentiment généralisé majoritaire).

Le seul film 127 longtemps disponible puis finalement mort, un rebadgeage par Rollei d'un film périmé et foutu à l'envers, mais même en red-scale ça marche moyen.

Impossible surfe quasi sur la même vague.


Mais alors toi. Que fais-tu?

Hé hé on me l'a déjà demandé et je me le suis demandé. Car après tout, l'expérimental j'adore ça, le rétro aussi, et je fait bien des trucs tordus avec tout ce que je trouve. Mais d'un autre côté je fais du très conventionnel, du noir-et-blanc au réflex développé et tiré main dans un but de qualité. Je suis touche à tout et j'ai quand même une adoration de la photographie expérimentale, mais je boycott les produits Lomography tout simplement, j'aime pas qu'une marque me prenne pour un pigeon. (OK j'ai acheté leur film couleurs 120 une fois pour des tests et pour couper parce qu'elles étaient pas chères et une 110 une fois parce qu'elle n'existent que chez eux.) Au final, le meilleur film expérimental qu'il existe reste l'Adox Color Implosion qui soutient en plus l'industrie d'Adox qui essaye d'innover.

Pousser un film loin aussi c'est important: Fomapan 100 à 800.
Et n'oubliez pas les produits dérivés!

jeudi 19 novembre 2015

Retour fulgurant!

Comme je l'avais dit auparavant, je suis en Islande et mon activité argentique en a pris un coup. Mais depuis je me suis inscrit au labo argentique (le seul du pays) et j'ai acheté mes produits. Ainsi j'ai fini par avoir mes négatifs développés, couleur et noir et blanc.

Sauf qu'on a pas de scanner. Donc bien embêté je me trimballe mes négatifs pour rien. Mais j'ai trouvé une boutique qui fait les tirages et les scans pour pas très cher. Ainsi, je leur ai emmené ma pellicule couleur et pour 36 tirages 10*15 et les scan j'en ai eu pour 1700ISK (12€) ce qui est vachement plus abordable que les 52€ de la boutique Kodak de Clermont qui m'a pondu des trucs dégueu.

Bien sans attendre je balance les résultats.

Pour la fiche technique c'est Olympus OM20 avec des Zuikos et la pelloche est une Fujicolor 200.

Avant toute chose: la drapeau Islandais.
Hallgrímskirkja la cathédrale emblèmatique de Reykjavík.
 Continuons la visite en se baladant autour du Tjörnin (la mare), l'étendue d'eau du centre-ville.

Le bâtiment en fond est le gouvernement, il est à moitié dans la mare.

Les maisons qu'on voit ici ont l'avantage d'être énormes, d'être au centre ville (le 101) et d'être face au Tjörnin avec vue sur la céthédrale etc... Donc c'est réservé aux TRES fortunés, certaines servent surtout à des réceptions officielles.

Sur un banc public autour du lac.

Bon ça date un peu vu que là il est gelé et qu'il y a de la neige sur Esja, la montagne derrière. L'église qu'on voit est la plus vielle église en dur du pays me semble-t-il: Domkirkja.

La ville est dominée par les chats, bestioles molles qui n'ont pas peur d'être grattées. Celui-là est top parce qu'il s'accorde avec la peinture et la porte.
Alors ici l'homosexualité est une mode, une fièrté et tout le monde veut son homosexuel dans son entourage (j'exagère mais pas trop quand même...) et cet été la ville était toute bariolée, bon depuis lans bancs de fleurs sont mort et les rues arc-en-ciel ont été nettoyées au kärcher... c'était assez brutal j'aurais dû faire une photo.

Nautholsvik. La plage géothermale. Le point d'eau de mer est chauffée avec de l'eau volcanique pour qu'on puisse s'y baigner. Ben a 10.3°C le 15 septembre j'y suis pas allé longtemps.

Un jour Pamplemousse et moi revenions d'Ikea avec le mauvais bus et nous nous somme retrouvés à Hafnarfjörður.

J'aime bien la vue de chez moi mais j'arrive aps à en faire une image descente la nuit.

Un jour on est allé au parc naturel à côté d ela ville.

Et Pamplemousse y a trouvé sa maison de vacance.

Superman a sa piste privée à Nautholsvik (la plage géothermale).

J'adore cette image et la suivante.


Et toujours pour plus d'histoires en Islande il reste mon autre blog: Un Bougnat en Islande.

En Noir et Blanc j'ai quelques trucs exploitables en prenant les négatifs en photo sur table lumineuse, mais j'en met qu'un seul. =)

Mes amis dans le plus vieux bâtiment en dur d'Islande sur l'île de Viðey le soir de l'illumination de la Imagine Peace Tower en présence de Yoko Ono. 

mardi 1 septembre 2015

Beirette SL 100

Depuis que j'ai emménagé en Islande, mon activité argentique est au chômage technique car j'ai plus de labo chez moi et j'ai pas encore osé allé au labo à l'autre boût de la ville (je suis pas sûr que ça vaille encore le coup...)

Mais quoiqu'il en soit, il me reste quelques petites choses pas piquées des hannetons sous le coude si je puis me permettre! (En fait c'est même pas piqué du tout!) Parce qu'avant de partir j'ai fait quelques rando et j'ai joué ave cles appareils que je n'allais aps emmené, notamment mon Beirette SL 100 que j'aime malgré sa quailté pire que médiocre!

Il est pas trooooooop mignon cet appareil?! (Alors là si je chope pas des visites!)

Pour mémoire, je rappelle que c'est un bas de gamme de RDA tout en plastique, même l'optique, il peut être réglé sur f/8 (soleil) ou f/11 (nuages/flash) ou en pose B. On peut y mettre un flash mais faut appuyer vite sinon il n'est pas syncro avec l'obturateur! Le compteur dans le dos est en papier et il mange des cartouches SL. Inutile de dire que le mien doit être le seul en activité dans le monde. Surtout pour son rendu plus que mauvais. Mais j'aime tellement sa tronche que je veux toujours jouer avec.

Dedans j'ai chargé avec de.. l'Ektar! (Me jetez pas de pierres!) Oui le film avec le grain le plus fin soit disant, mais j'en avait coupée une en 3 en avril pour charger feu mon Certo SL 110.

La rando est a Egliseneuve près Billom et j'ai oublié son nom mais elle est sur Planète Puy-de-Dôme.
J'ai pris trois zouaves au cas où je me perde et qu'on doive se résigner au canibalisme.

Le temps ne m'aidais pas trop non plus.

La belle carcasse de voiture sur le dos, elle doit bien dater des années 40 au moins!

J'aimais bien cette ferme... c'est tout.

Les lunettes de soleil sont un bon moyen de ne pas avoir els yeux fermés!

J'ai oublié son nom.

Bref ça brûle la rétine quand on aime les belles photos, ça a son charme aussi diraient certains. Bon ... pas tout les jours non plus! 

N'oubliez pas qu'il existe aussi mon autre blog qui lui est beaucoup plus actif en ce moment:

lundi 17 août 2015

Comment développer une pellicule couleur?

Les pellicules négatives couleur sont les plus simples à développer et pourtant, le développement coûte une fortune! 16€ quand je l'ai fais faire par une boutique Kodak. 

Et pourtant c'est vraiment simple et ça ne demande pas vraiment de matériel, je vais expliquer comment faire son développement couleur, ou autrement dit: un C-41.


LA CHIMIE:

Premièrement qu'est ce qu'il faut pour développer en couleur? Ben c'est standardisé depuis un moment, maintenant, 100% des pellicules couleurs (et une noir et blanche) se développent dans de la chimie dite "C-41", c'est un kit avec:

_UN REVELATEUR CHROMOGENE
_UN BLANCHISSEUR-FIXATEUR (ou BLIX)
_UN STABILISATEUR

Elles sont belles mes bouteilles...

Le plus connu et en général le moins cher est le Kit Tetenal qui se négocie autour de 25€ le kit pour 1L de chaque produit qui permettent de faire 12 à 16 films de 36 vues.

Les temps sont les mêmes pour toutes les sensibilités (sauf les très hautes), mais plus vous développez de pelloches sensibles, plus vous épuisez vote kit, ainsi on considère 12 à 16 films par litre pour des 200/400ASA.

Donc on ne se fout pas de notre gueule mais faire sont développement à la maison est rentable au bout de 2 à 3 films; on se fout un petit peu de notre gueule.


La chimie se conserve mal essaye-t-on de nous faire comprendre. Que nenni je vous dirais, si vous pouvez vous offrir le luxe d'avoir 3 bouteilles étanches (genre jus de fruit) et un frigo, vous êtes sauvés. J'ai fait duré un kit plus d'un an sans problèmes. A température ambiante il faut faire attention, ça se dégrade plus vite.

En haut: un négatif couleur, en bas un négatif issu d'un traitement croisé (une Ektachrome VS100 développée en C-41)

LE MATERIEL:

_Une cuve type Paterson
_Un seau ou un évier
_Un récipient (éprouvette, bouteille, bassine...)
_Un thermomètre
_Un entonnoir

LA TECHNIQUE:

Je vous invite à lire comment on fait un développement en Noir et Blanc avant pour charger une pellicule dans une spire et la mettre en cuve si vous ne savez pas encore le faire.

Preuve qu'il ne faut pas être parano, la notice indique 38°C ou 100°F. Ce qui n'est pas exactement pareil.

1°) BAIN MARIE
Il faut emmener les produits à 38°C. Donc le tout part dans le seau qu'on remplit d'eau chaude et on vérifie. Une fois le trait des 38°C à peine dépassé dans la bouteille de révélateur chromogène, on retire les bouteilles et on commence. 
La température est importante, il faut bien la respecter, même s'il faut avouer qu'en C-41, le système est assez permissif. Pas de panique non plus.

2°)LE REVELATEUR CHROMOGENE
Fait pour révéler les grains d'argents insolés par la lumière (ces grains sont associés à des colorants). Ainsi, comme en Noir & Blanc, on obtiendra l'inverse des couleurs projetées par l'objectif sur le film, soit un négatif. (Voir à la fin.)

Ce bain dure 3min15sec. Enclenchez le chrono dès que vous versez le révélateur dans la cuve. Et retournez deux-trois fois toutes les minutes, en tapant le fond en reposant la cuve pour que les bulles d'air ne se coincent pas contre le film, empêchant le développement.
On met les 3 dedans. J'avais juste pas de place pour la photo.

Au boût de 3min15 on verse le produit dans sa bouteille grâce à l'entonnoir et on passe directement à la suite.

3°) LE BLIX
On le verse dedans et on attent 3min... environ, pour être correct on attend que ce produit ait dissous les grains d'argent non réduits par la lumière. Et donc s'il reste plus longtemps... bah c'est pas grave. Faut pas abuser non plus je pense. 
Attention, ce produit est à base de permanganate de potassium (souvenez vous des cours de bio) ça tâche! Très méchamment.



Une fois le BLIX remis en bouteille on rince avec de l'eau à 38°C. Plusieurs fois jusqu'à ce que l'eau soit claire. (Faut bien le faire 4-5x sur un total de 3min environ, le temps que la gélatine du film se dégorge de ce produit par phénomène d'osmose.)

4°) LE STABILISATEUR
Pas vraiment indispensable son rôle n'est pas à préciser, mais outre une amélioration de la conservation du film, cette sorte de savon (en plus puissant quoi...) permet d'éviter les poussières sur le négatif. Le bain dure 1min, puis pas besoin de rincer.

On sort le film, on l'essuie si on utilise une pince essorante (houleux sujets avec des gens pour (comme moi) et beaucoup de contres.) Sinon on l'accroche à l'étendoir avec une pince en haut, une pince en bas et il reste plus qu'à laver le matériel. Une fois sec, on peut choisir de scanner ce film où d'aller chez le photographe et de faire une économie considérable en choisissant les photos qu'on veut mettre sur papier sans payer le développement.

On peut donc développer des négatifs couleurs...

Agfa Vista 200 (Que je déconseille vivement!) Alpes d'Huez Pentax K1000 et polarisant.

Même recette.

Rollei Digibase Pro 200 CN

... ou faire du traitement croisé: mettre une diapo dans de la chimie négative. Ca donne des dominantes différentes d'une pellicule à l'autre. Il faut se rensiegner sur le net mais l'âge de la pellicule change la donne aussi.

Sensia 100

Sensia 100

Au total, entre le début du développement (révélateur chromogène) et le moment ou j'accroche le film pour sécher, il se passe 12 min.  Voilà Voilà!

Si vous voulez comprendre comment marche une pellicule négative, j'ai ces bonnes planches d'un ancien livre "Technique et Pratique du Développement des Négatifs et Inversibles Couleurs." de J. PRIOLAUD