mercredi 29 juillet 2015

Comment partager des photos avant internet?

Avant internet, les journalistes devait bien s'échanger des photos pour être les plus rapides. Alors dans les années 1970 on utilisait cette bestiole:


Un scanner à tambour que l'on branchait sur une ligne téléphonique ou à un téléphone à cadran, chaque tour de tambour permettait de scanner une ligne et d'envoyer les informations numériques vers un autre appareil. D'après Petapixel c'était super lent, il fallait compter 8 à 9 min par envoi de tirage noir et blanc, et minimum 26 min par image en couleur. Le tout doublait si on devait y envoyer à l'international.

Comme le montre la vidéo de l'appareil en action c'est aussi doux à écouter qu'un modem internet AOL. Ces machines, les UPI 16-S aurait été utilisées des années 1970 à 1991. 



Un peu comme internet aujourd'hui, on utilisait déjà les lignes téléphoniques.

Mais ce n'est pas le premier modèle, son ancêtre est le bélinographe inventé en 1908 par monsieur Belin. Qui mesure la variation de relief à la surface d'un tirage et transmet cette info sur un autre papier photo. Puis ça peut utiliser les ondes radios ou les lignes téléphoniques en 1920, puis on utilise une cellule photo-éléctrique qui lit les nuances de noir et blanc et les transcrit en fréquences aiguës ou graves. A la réception, une cellule illumine le papier photosensible qui à la fin devra être révélé comme pour un tirage normal. 



Un portable!

Dès 1924, des centres de bélinographes relient Paris, Lyon, Strasbourg et Bordeaux.


En 1933, il  devient portable en rentrant dans une valise de 17kg.


Selon wikipédia, il fallait en 1960, 12min pour un tirage noir et blanc 13*18cm.

Source et source.

Et n'oubliez pas mon nouveau blog:

vendredi 24 juillet 2015

Feux d'artifices et Islande

J'annonce officielement l'ouverture de mon deuxième blog! Alors pourquoi en ouvrir un autre alors que j'alimente celui là encore mois souvent qu'un erythréen en geôle? Parce que je pars un an en Islande! 
Et toc!

Ca sera l'occasion de mettre plein de photos sur la vie là-bas (toutes pas en argentiques vu que je vais avoir du mal à faire de l'argentique là haut mais j'en ferai!)

Allez voir ici:


Je pars là! Photo de la pellicule ci-dessous!

Mais revenons à l'argentique! Car j'ai pas fais grand choses mais quand même! J'ai enfin essayé les Superia 100 périmées de 2008 que j'avais acheté 2€ pièce au Danemark.
Bien ça marche! Rien de trançandant mais ça marche après être apssé au C-41.

Alors j'ai pas énormément de vues vu que je me suis essayé aux feux-d'artifices (ce qui est assez galère...) mais voilà ce qui s'est imprimé au travers de l'Olympus OM20.


Avec un Hoya polarisant.

En macro sur ma chemise ananas.


vendredi 10 juillet 2015

35x62 / Le plein format dans un 6x6

Mon moyen format c'est mon Lubitel, je l'aime beaucoup et à vrai dire à part le Brownie ou le Précidès je n'ai pas grand chose en 120. Mais un truc qui m'amuse toujours c'est d'enrouler un film 135 autour d'un axe 120 et de charger l'appareil avec, ça nous fait une photo de 35mm par 62mm. Bon il faut bien fermer la fenêtre inactinique de manière hermétique (j'y ai carrément scotché de l'alu par dessus).


Il en résulte des clichés avec les marquages des côtés du film (sauf si le film est bobiné) et avec les perforations. Bon c'est assez chiant à scanner mais c'est vraiment sympa à voir et en tirage ça déchire! ;)

Voilà mes dernières avec une HP5+ d'Ilford (400/27° ISO). Avec un film de 36 vues on fait 20/24 clichés et il avancer la molette d'un tour et demi sur les 4 premiers clichés puis diminuer progressivement jusqu'à 1 tour pour les dernières vues... Il y a des valeurs plus précises sur le net. 

Cadrer avec un Lubitel est une chose difficile, mais alors en plein format pour faire un format paysage c'est sportif...

Difficile de gérer le contraste avec les perforations.

C'est une rivière de pas plus de 15cm de large mais en couleur ç'aurait pu être pas mal en fait.


 J'ai quelques entrées de lumières mais je ne sais pas doù elles viennent. En couleur je n'en avais pas eu.

Prise à minuit trente pendant 5min30.

Oui le cadrage du scan est pas beau mais le film n'étant pas toujours droit sur le mètre soixante qu'on déroule la photo n'est pas toujours parfaitement rectangulaire ou même droite.

Cette partie de l'Allier est un peu moins dangereuse quand on à un appareil autour du cou.

Je suis assez agréablement surpris de la netteté pour une pose de 10s.